9 novembre 2019 - Détente à Kyoto

Publié le par Baudouin

Alors que Kyoto compte plus de 1.600 temples bouddhistes, 400 sanctuaires shintoïstes et 17 sites inscrits au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, qui pourrait croire que, ce samedi, nous décidions de n'en visiter... qu'un demi !?

Et pourtant, ce matin, nous partons pour une promenade bucolique dans le quartier d'Arashiyama situé à l'ouest de la ville et, l'après-midi, nous rencontrons un couple d'amis vivant dans la région. Pendant que les dames iront faire les boutiques de tissus, les hommes préféreront se relaxer dans un onsen.

Le quartier d'Arashiyama

Situé à l'ouest de Kyoto, au débouché de la rivière Katsura, dans un magnifique site entouré de collines boisées, Arashiyama - qui se traduit en français par "montagne de la tempête" - voyait autrefois les empereurs de la période Heian venir s'y reposer et profiter de son calme champêtre.

Aujourd'hui, c'est le lieu de promenade préféré des habitants de Kyoto et des touristes, au printemps pour y admirer les cerisiers en fleurs, en automne pour observer les érables rouges. Comme les conditions météorologiques nous sont toujours favorables, aucun doute que nous y croiserons beaucoup de monde !

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Le saviez-vous ?

La période Heian commença en 794 lorsque la capitale Nara fut délaissée au profit de Kyoto, qui s'appelait alors Heian-Kyo, signifiant "Capitale de la Paix". Cette période est considérée comme l'apogée de la cour impériale japonaise. C'est aussi l'âge d'or de la culture et de l'art japonais. Notamment la poésie, la littérature et la peinture.

Le déplacement de la capitale, de Nara à Kyoto, répond à deux objectifs. Le premier est la volonté de distanciation du pouvoir impérial par rapport à l'influence des monastères de Nara. Le deuxième est plus lié à la géographie des lieux. En effet, Kyoto jouit d'un meilleur accès par la route depuis les provinces de l'Est et d'un bon accès à la mer via la rivière Yodo qui débouche dans la baie d'Osaka.

Cette période se terminera en 1185 lorsque la capitale déménagera à Kamakura (voir à ce sujet le récit de notre journée du 5 novembre 2019).

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Depuis notre hôtel, les possibilités sont nombreuses pour rejoindre le quartier d'Arashiyama en transports en commun. Afin de rentabiliser au mieux nos Pass, nous choisissons de prendre le bus jusqu'à la station JR Hanazono, et de là d'embarquer dans un train de la JR San-In line à destination de la station Saga-Arashiyama. De cet endroit, il nous restera une dizaine de minutes à pieds pour rejoindre la bambouseraie, premier but de la matinée.

La bambouseraie d'Arashiyama est le nom donné à la forêt de bambous géants de Sagano. Dans les guides touristiques, on nous dit que sa popularité est telle qu'elle dépasse allègrement les frontières du Japon. Ainsi, on la retrouverait fréquemment sur des listes des plus beaux endroits sur Terre, de ceux à voir absolument de son vivant.

Personnellement, nous n'avons jamais vu ces listes. Mais ne serait-ce pas elles qui rendraient cette bambouseraie tellement populaire ?

Parce que, quoiqu'il en soit, nous ne sommes pas séduits plus que ça. Ceux qui ont visité la bambouseraie d'Anduze, dans le sud de la France, devraient, à notre avis, avoir la même opinion que nous tant cette dernière nous paraît bien plus intéressante.

Si les premières dizaines de mètres sont assez envahies de touristes, la foule se fait moins dense au fur et à mesure que nous pénétrons dans la forêt. Il faut toutefois faire attention de ne pas gêner les nombreux pousse-pousse qui parcourent les chemins. Comme nous en avons été témoins, s'il est difficile de s'arrêter, il l'est encore plus de redémarrer la "machine". En tout cas, bravo à ces jeunes japonais qui tirent à longueur de journée des touristes en manque de sensations particulières.

La bambouseraie d'ArashiyamaLa bambouseraie d'Arashiyama
La bambouseraie d'Arashiyama
La bambouseraie d'ArashiyamaLa bambouseraie d'Arashiyama

La bambouseraie d'Arashiyama

Au bout de plus ou moins deux cents mètres, arrivés à proximité du sanctuaire Nonomiya-jinja, utilisé pour les mariages, la plupart des touristes bifurquent à gauche, plein Ouest. Pour notre part, nous choisissons de continuer vers le Nord.

Après avoir traversé la ligne de chemin de fer Sagano et une deuxième partie de la bambouseraie, nous déambulons dans Saganonomiyacho, un petit quartier résidentiel aéré et fleuri où nous apprécions vraiment la tranquillité du lieu, à l'écart des hordes de touristes. Finalement, c'est peut-être ici que se trouve le charme d'Arashiyama !

La nature est belle dans SaganonomiyachoLa nature est belle dans Saganonomiyacho

La nature est belle dans Saganonomiyacho

Dans le jardin pour enfants de Nonomiya, deux ou trois Japonais d'un âge respectable pratiquent quelques exercices physiques. Voilà assurément un des secrets de la longévité exceptionnelle de ce peuple !

Quelques mètres plus loin, nous découvrons l'étang Ogura, envahi par des nénuphars géants !

Ogura pond

Ogura pond

Nous revenons ensuite à l'extrémité Ouest de la bambouseraie et son flot de touristes.

L'allée Ouest de la bambouseraie d'Arashiyama

L'allée Ouest de la bambouseraie d'Arashiyama

A la sortie de la bambouseraie, nous longeons le parc Kameyama, une autre partie très agréable du quartier d'Arashiyama que nous aurions aimé parcourir de façon plus approfondie si nous n'étions tenus par l'heure du rendez-vous avec nos amis.

Kameyama est le 90ème empereur du Japon qui régna à l'époque Kamakura, du 9 janvier 1260 au 6 mars 1274. On ne lui connaît pas de grandes réalisations mais, écarté du pouvoir par le shogunat, il se réfugie dans la prêtrise, dans la secte zen. C'est alors par lui que le bouddhisme zen s'introduit à la cour impériale.

En 1291, il transforme son palais de Kyoto en monastère bouddhique qui s'appellera d'abord Nanzen-ji avant de prendre le nom de Tenryu-ji. On y trouve sa tombe et son mausolée. Nous y reviendrons plus tard dans cet article.

Le Kameyama parkLe Kameyama park
Le Kameyama parkLe Kameyama park

Le Kameyama park

Nous débouchons ensuite sur la berge de la rivière Katsura, enfin... plus exactement la Hozu-gawa. En effet, pour une raison qui m'échappe toujours, la rivière Katsura porte le nom de Hozu-gawa entre la ville de Kameoka et le pont Togetsukyo que nous retrouverons plus loin, et Katsura-gawa en aval de ce pont ! Et pour être complet, elle se nomme même Oi-gawa dans son cours supérieur entre les villes de Nantan et de Kameoka !

Pour ceux qui ont le temps et besoin d'un peu d'adrénaline, on peut descendre les rapides de la Hozu-gawa en Hozugawa kuntaro, une barque de bois traditionnelle, sur une distance de seize kilomètres depuis Kameoka. Une activité qui se pratique depuis plus de cinq cents ans !

Si vous préférez une attraction plus relax, rendez-vous alors à la gare de Saga-Arashiyama pour y emprunter le torokko, un vieux train couvert qui serpente d'abord dans la montagne avant de suivre le cours de la rivière.

Sinon, si vous y êtes à la fin de l'été, observez juste les pêcheurs s'adonner à la pêche au cormoran...

Sur les bords de la rivière KatsuraSur les bords de la rivière Katsura
Sur les bords de la rivière Katsura

Sur les bords de la rivière Katsura

Le pont Togetsukyo, ou "pont de la traversée de la lune", tire son nom d'un conte mettant en scène l'empereur Kameyama. En bateau sur la rivière par un soir de pleine lune, l'empereur remarqua que celle-ci avait l'air de traverser le pont.

A l'origine entièrement en bois, lorsqu'il fut construit en 836, le pont mesure 155 mètres de long. Il se trouvait par ailleurs un peu plus haut sur la rivière mais emporté plusieurs fois par les flots et détruit par le feu, et à chaque fois reconstruit, on finit par le reconstruire en béton à un emplacement plus favorable. La version actuelle date de 1934 et, bien qu'il ait l'air en bois, seuls les parapets sont en cyprès.

Le pont Togetsukyo

Le pont Togetsukyo

Trois cent mètres avant le pont Togetsukyo, au débouché du chemin longeant la rivière, nous bifurquons à gauche en direction du temple Tenryu-ji. Oui oui, je sais, je vous ai écrit que nous ne visiterions pas de temple aujourd'hui ! Nous n'y allons pas pour le temple, mais pour son jardin !

En chemin, en face du temple bouddhiste Hogon-in, nous découvrons le Arashiyama Arhat, un ensemble de cinq cents statues des plus proches et plus distingués disciples de Bouddha, posées là sur un talus herbeux, à l'ombre de quelques arbres.

Arashiyama arhatArashiyama arhat

Arashiyama arhat

Le temple Tenryu-ji

L'histoire du temple Tenryu-ji est assez complexe. Il faut remonter jusqu'au IXè siècle pour déjà trouver trace d'un temple en ces lieux. Après qu'il fut tombé en ruines, le site fut utilisé par les empereurs Go-Saga (1220-1272) et Kameyama (1249-1305), qui y résidèrent.

Mais ce n'est qu'en 1339, à la mort de l'empereur Go-Daigo (1288-1339), auquel il est dédié, qu'il prit le nom de Tenryu-ji. Ironie de l'histoire, c'est son rival, le shogun Takauji Ashikaga, qui en fut l'instigateur après que son précepteur lui eut raconté un rêve étrange qu'il avait fait : celui-ci avait en effet "vu" un dragon furieux sortir de la rivière à Arashiyama ! Or, dans la mythologie chinoise, le dragon représente la réincarnation de l'âme de l'empereur. C'est donc pour calmer le dragon que le shogun ordonna la construction du temple à cet endroit !

Confronté à des problèmes de financement, ce n'est toutefois qu'en 1345 qu'il fut officiellement consacré, grâce aux profits tirés d'échanges commerciaux avec la Chine.

Au cours des siècles, le temple eut à subir pas moins de huit incendies, certains très importants. En plus de cela, la presque totalité des terres qui l'entouraient fut confisquée par le gouvernement japonais à la restauration de Meiji. Aujourd'hui, le temple ne possède même plus un dixième de la superficie initiale et sa forme actuelle date de 1934.

Bien qu'il soit encore le principal temple bouddhiste zen de la branche Rinzai et le premier des cinq temples majeurs de Kyoto, on le visite essentiellement pour son jardin. Celui-ci, conservé tel quel depuis près de sept cents ans, fut le tout premier site du pays à être désigné par le gouvernement japonais comme "site d'importance historique et scénique spécial". Il est aussi inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Humanité de l'UNESCO.

Notre visite commence par l'étang. Celui-ci est la pièce centrale du jardin et reprend certains symboles. Ainsi, par exemple, un alignement de roches debout ferait penser aux chutes de Dragon Gate, une chute d'eau sur le fleuve jaune, en Chine. Une légende chinoise dit qu'une carpe qui arriverait à remonter ces chutes se transformerait en dragon. On retrouve souvent cet élément dans les jardins zen mais ce qui est unique ici, ce sont de petites pierres posées sur le côté qui montreraient une carpe se transformant en dragon. Je l'écris au conditionnel parce que, nous, ça nous a échappé.

Le Sogenchi TeienLe Sogenchi Teien

Le Sogenchi Teien

Une fois passés l'étang, nous déambulons dans le jardin qui s'étend sur la colline jusqu'à la bambouseraie et jusqu'au parc Kameyama. Il est d'ailleurs possible de les rejoindre en sortant du temple par la porte Nord.

Le Sogenchi TeienLe Sogenchi Teien
Le Sogenchi TeienLe Sogenchi TeienLe Sogenchi Teien
Le Sogenchi TeienLe Sogenchi Teien

Le Sogenchi Teien

Nous redescendons ensuite dans le complexe de bâtiments qui constituent le temple pour nous diriger vers la sortie.

Le Kuri et le HojoLe Kuri et le Hojo

Le Kuri et le Hojo

En chemin, nous croisons pas mal de touristes en kimono qui ajoutent au charme des lieux.

Des touristes en kimono ajoutent au charme des lieux
Des touristes en kimono ajoutent au charme des lieuxDes touristes en kimono ajoutent au charme des lieux

Des touristes en kimono ajoutent au charme des lieux

L'heure du rendez-vous avec nos amis approche à grand pas et il est maintenant plus que temps de trouver un endroit où se sustenter.

La rue menant au pont Togetsukyo propose de nombreux restaurants mais la foule s'agglutine à leur entrée. Nous choisissons donc de nous écarter un peu et c'est dans la rue menant à la gare de Saga-Arashiyama que nous découvrons le salon de thé Chasanraku.

L'endroit est classe et les clients s'y pressent mais nous trouvons quand même rapidement une table dans la partie traditionnelle. Bon, ça veut dire s'asseoir par terre, ce qui n'est pas pour nous des plus confortables mais l'heure n'est pas à faire les difficiles.

Les amateurs de thé trouveront ici leur bonheur et même plus. Et si, comme nous, vous y êtes à l'heure du midi, n'hésitez pas, le lunch est excellent ! Une fois n'est pas coutume, je ne résiste d'ailleurs pas à vous mettre un peu plus bas le lien vers leur site web.

Lunch au salon de thé ChasanrakuLunch au salon de thé Chasanraku

Lunch au salon de thé Chasanraku

Le lunch terminé, nous franchissons le pont Togetsukyo pour rejoindre nos amis sur la rive sud de la rivière Katsura.

La rivière Katsura depuis le pont TogetsukyoLa rivière Katsura depuis le pont Togetsukyo

La rivière Katsura depuis le pont Togetsukyo

Monkey Park Iwatayama

Comme c'est la première fois que nous nous rencontrons physiquement, nous faisons rapidement connaissance avec nos amis, puis nous nous divisons en deux groupes. Chérie, Bina et sa fille reprennent le train pour se rendre en centre-ville de Kyoto faire les boutiques de tissus, tandis que Takeo et moi nous dirigeons à pied vers le Monkey Park Iwatayama situé à proximité.

Iwatayama, appelée en français "la montagne des singes", héberge une colonie de plus ou moins cent-vingt macaques japonais, appelés aussi macaques des neiges pour leur capacité à vivre sous des températures très froides. Lorsque les températures descendent sous -5° C, on peut les apercevoir en train de se réchauffer dans les onsen.

Le macaque japonais vit exclusivement au Japon, où on le retrouve dans tout l'archipel. Ce qui en fait, à l'exception de l'Homme, le primate dont l'habitat naturel se trouve le plus au Nord sur Terre.

Après avoir parcouru pendant une vingtaine de minutes un étroit sentier montant à flanc de montagne sur quelques centaines de mètres, nous arrivons au parc qui, toutefois, n'est pas clôturé. D'ailleurs, la petite colonie de macaques ne vit pas en permanence dans le parc. Les singes quittent la forêt avoisinante, attirés par la nourriture distribuée par les touristes, et y retournent une fois qu'ils estiment en avoir eu assez. C'est ainsi que l'accès au parc peut être fermé anticipativement si l'endroit s'est vidé de ses singes.

Il vaudra mieux dès lors ne pas planifier d'y aller peu de temps avant l'heure de fermeture normale sous peine de trouver porte close. Ce qui serait dommage sachant que l'endroit offre également un beau point de vue sur la ville de Kyoto.

Le Monkey Park IwatayamaLe Monkey Park Iwatayama
Le Monkey Park IwatayamaLe Monkey Park Iwatayama

Le Monkey Park Iwatayama

Le Nizaemon onsen

Au bout d'une quarantaine de minutes à contempler les macaques et la vue sur Kyoto, nous redescendons la montagne pour récupérer la voiture de Takeo. Nous nous rendons alors au Nizaemon onsen à une petite dizaine de minutes de route pour ce qui sera ma première expérience du bain public à la japonaise.

Avec sa façade banale de bâtiment à usage commercial, le Nizaemon ne correspond pas du tout à l'idée plus traditionnelle qu'on se fait d'un onsen. Pour cela, il aurait mieux valu quitter la ville. Mais ici, c'est l'expérience qui compte et le fait de la vivre avec un Japonais est rassurant. En effet, la pratique du onsen ne consiste pas à se jeter simplement dans l'eau mais répond à un rituel bien précis.

Après avoir réglé les frais d'entrée, nous achetons chacun une petite serviette qui nous accompagnera pendant tout notre séjour. Nous rejoignons ensuite la partie réservée aux hommes. En effet, depuis l'ouverture du Japon à l'occident pendant l'ère Meiji, à l'exception de rares onsen, la séparation des sexes est de rigueur. Il faut aussi noter que l'accès au onsen est interdit aux personnes tatouées, le tatouage étant synonyme de mafia au Japon.

Le onsen se pratique exclusivement nu, le maillot de bain étant strictement interdit. En ce qui me concerne, habitué des thermes naturistes, ça ne me pose aucun problème, même si, seul occidental présent à ce moment, je suis l'objet de toutes les attentions. Mais les regards sont bienveillants et je ressens plutôt une véritable sympathie de la part des Japonais qui doivent peut-être apprécier de voir un occidental s'adonner sans complexe à une pratique ancestrale remontant au moins jusqu'au VIIIè siècle !

Je suis donc Takeo dans cette expérience initiatique. Les bassins, alimentés par de l'eau de source chaude géothermique, offrent des sensations différentes en fonction de la composition de l'eau. En effet, elle peut contenir du soufre, du chlorure de sodium, du fer, ou du carbonate d'hydrogène. Toutes auraient des vertus thérapeutiques.

C'est bien tout ça, mais en attendant, alors que ça ne semble poser aucun problème aux Japonais présents, certains bassins sont tellement chauds que je ne peux m'y plonger complètement ! Il est vrai qu'il est bien loin le temps où ils prenaient leurs bains dans de l'eau glacée ! C'est en effet au milieu du VIIIè siècle qu'un sutra vantant les mérites des bains chauds fut importé de Chine par les moines. Selon ce sutra, "les bains chauds éviteraient les sept types de maladies et procureraient les sept formes de bonheur" !

Comme vous devez vous en douter, les photos sont bien sûr interdites dans le onsen. Vous trouverez donc le lien vers leur site ci-dessous.

Les boutiques de tissus

Pendant que nous transpirons de tous nos pores, les femmes sont à la recherche du graal au centre de Kyoto. C'est la course effrénée pour trouver le tissu exceptionnel à ramener en France.

Après avoir fait différentes boutiques, dont Yamaguchi shôten, c'est finalement surtout chez le réputé Nomura Tailor qu'elles trouveront leur bonheur. Le fil Fujix, par exemple, pour les connaisseuses, est à un prix bien plus intéressant qu'en France.

Magasins de tissus à KyotoMagasins de tissus à Kyoto
Magasins de tissus à KyotoMagasins de tissus à Kyoto
Magasins de tissus à KyotoMagasins de tissus à Kyoto
Magasins de tissus à KyotoMagasins de tissus à Kyoto

Magasins de tissus à Kyoto

Nos divertissements respectifs terminés, nous nous rendons tous ensemble au restaurant Chifaja Shijo-Kawaramachi pour cloturer cette belle journée autour d'une bonne table.

Chifaja est une chaîne de restaurants - il en existe sept à Kyoto - fonctionnant tous sur le même principe. Vous choisissez la durée de votre repas parmi les options proposées -généralement 90 ou 120 minutes -, vous mangez à volonté, et vous payez en fonction de la durée choisie.

Nous nous sommes régalés !

Au restaurant ChifajaAu restaurant ChifajaAu restaurant Chifaja
Au restaurant Chifaja

Au restaurant Chifaja

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